Voilà plusieurs jours que Kralon se rendait à la Guilde, afin d'en apprendre d'avantage sur son histoire. La partie de la bibliothèque qui lui était autorisé était déjà très riche, et il arrivait à Kralon de passer des journées entières dans ce lieu. Au bout de ces quelques jours, il estima qu'il avait bien trop abusé de la patience des membres de la Guilde, et qu'il était l'heure de faire un choix. Ses visites dans ce bâtiment l'ayant conforté dans son opinion, ce choix fut vite fait dans l'esprit de Kralon.
Un matin, il s'adressa à SoumSoum d'un ton solennel.
- Je crois que je suis prêt.
On conduisit Kralon dans une petite pièce, la fameuse chapelle de la Guilde des Travailleurs. La rose des Lois se tenait en face de lui, accompagné des commandements que tout travailleur se doit de respecter. Le coeur de Kralon se mit à battre plus rapidement. Maintenant...
Il s'agenouilla en face de la rose des vents, déposa sa pioche et sa hache devant lui, en signe d'offrande, et déclara:
- Moi, Kralon, Fils de Dilùn, Membre de la noble famille des Balgorf, souhaite rejoindre la Guilde des Travailleurs nains!
Je vous offre ma pioche, symbole du dur labeur, mais surtout symbole de la prospérité économique de Kazad a Gorog la Belle. Je jure de mettre à profit de la guilde toutes mes compétences dans le travail de la pierre et la récolte des plantes, ainsi que tout ce que les Mineurs se doivent d'accomplir chaque jour.
Je vous offre ma hache, symbole de la fureur guerrière qui coule dans chacune de nos veines, et qui s'anime quand notre honneur est bafoué. Je jure de protéger les intêrets de la guilde et de notre peuple. Je prendrais les armes à vos cotés quand nos intêrets seront menacé.
Mais surtout, je vous offre mon coeur, symbole du désir ardent qui m'a conduit dans ces lieux, et de ma volonté à servir mon peuple. Que mon coeur me guide pour utiliser avec sagesse le savoir que contient ces lieux, et qu'il me permette d'aider ceux qui réclame mon aide.
Sur mon honneur, je vous promets de respecter mes engagements, maintenant, je m'en remets à votre décision.
Il garda la tête baissé, attendant patiemment sa réponse...